Si, naturellement, la perspective des 160 km s’adresse à des randonneurs confirmés, 21 petites boucles complètent l’offre de Sentiers d'Art pour offrir la possibilité de faire des balades de quelques heures ou d’une à deux journées et d’explorer la région différemment. Ces boucles, allant de 3 à 50 km, vous offrent la possibilité de vous balader en famille ou entre amis puis de vous poser dans la région pour découvrir d'autres activités touristiques.
Ces 21 boucles ne sont pas balisées mais sont détaillées sur la carte (en vente au prix de 5€). Il est également possible de télécharger les circuits ci-dessous.

Modification temporaire
Boucle 22 - Fête de Mai 2025





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Informations techniques

Plan IGN

Photos aériennes / IGN

Open Street Map
Point de départ
Points d'intérêt et informations parcours

Sentiers d'Art - 3 Stères de Caroline Léger
Cette réalisation amène un questionnement.
Pourquoi faire pousser des arbres dans ces structures ?
Ces cubes représentent la civilisation, toujours plus envahissante, l’habitat, etc.
La nature voit son environnement de plus en plus restreint, mais elle s’adapte et survivra
certainement à l’homme. Les arbres ne peuvent s’empêcher de grandir en faisant corps
avec les cubes, en l’englobant.
L'artiste souhaite par cette installation inviter le spectateur à observer l’évolution de la
croissance de l’arbre et la place qu’il occupe dans le cube au fil des années.
L’abattage intempestif des arbres dans le monde et sa déforestation rompent l’équilibre qui
nous envoie sans cesse des signes d’alarmes (inondations, éboulement,…)

Fête de mai - (L)Ames
(L)Ames
Bouchet Fanny Messier Emmanuelle
Crée en 2013, Ie collectif BYME évolue entre architecture, design, scénographie et création plastique. Nourries par des inspirations qui puisent dans la littérature, la sculpture, la science, la nature ou la culture populaire, Fanny Bouchet et Emmanuelle Messier mettent l’usager, son émotion, ses gestes et son imagination au cœur de chacun de leurs projets.
Une certitude, celle que le spectateur fait partie intégrante de nos installations et de nos scénographies. Nous croyons qu’il apporte à travers ses émotions et ses gestes, un sens et que c’est cette interaction unique, qui fait l’essence de notre travail.
Mais quelle est donc cette étrange onde qui flotte au-dessus de la clairière ? Intrigué, le visiteur hésite un instant. « Est-ce que je rêve ? Est-ce une illusion ? ». D’ici, il pourrait pourtant jurer l’avoir vu bouger ! Il décide d’aller voir cela de plus près ! Il s’avance. Ses mains effleurent les pierres qui flottent au-dessus du sol. Le temps semble s’être arrêté, comme suspendu. Un peu plus loin, il remarque un passage qui mène vers l’intérieur…
Les pierres vibrent sur son passage. Le voilà arrivé au cœur de la vague. A ses pieds il peut alors lire cette citation «.Les âmes se pèsent dans le silence, comme l’or et l’argent se pèsent dans l’eau pure, et les paroles que nous prononçons n’ont de sens que grâce au silence où elles baignent.». Il sourit.
En levant les yeux, il prend un instant pour admirer l’horizon souligné par l’ondulation de cette mystérieuse vague aux milles pierres.
Nous nous sommes laissées guider par les mots de Maurice Maeterlinck, à travers un processus d’accumulation qui nous est cher. Une esthétique radicale contemporaine qui modifie la perception des matières, mais aussi la perception de l’horizon dans lequel nous intervenons. Une esthétique de répétition qui vise à faire resurgir l’imaginaire de chacun.
L’installation [L]AME cherche à intriguer le visiteur en le plaçant dans une situation qui éveille sa curiosité. Le long du chemin qui la traverse les pierres sont facilement manipulables, à hauteur du toucher et elles vibrent au contact du visiteur. La flexibilité des tiges permet de mettre en mouvement les galets, qui s’entrechoquent légèrement, créant une vibration sonore envoûtante.
Le visiteur peut déambuler au cœur de ces (l)ames, et lorsqu’il atteint finalement le centre de l’installation, il découvre à ses pieds la citation qui vient résonner comme une clé de lecture supplémentaire pour en comprendre l’origine.
www.byme-architecture.com

La Fête de Mai - Mai trop Gesves de Paul Tellier et Nicole Gere
Artiste : Paul Tellier et Nicole Gere (BE) 2007
Un devoir de mémoire et de transmission. Les murs confient une vie nouvelle à la pierre abandonnée. Ils sont ouverts et l’un d’eux s’écroule.
Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

La Fête de Mai - Le Mûrier de Pierre Jadot
Artiste: Pierre Jadot (Belgique) 2007
Un mûrier blanc. Qui nourrit les vers à soie. Le doux et l’épineux. Les racines. Le cocon. Une invitation à partir à la quête de soi(e).
Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Sentiers d'Art - Symbiose de Thyl Seegers
A travers «Symbioses», Thyl Seeger veut interpeller sur la frontière entre l’humain et la nature qui se crée dans nos sociétés. Pour cela, il choisit de travailler dans une échelle sur-dimensionnée et de mettre en exergue une nature reprenant ses droits.
Cette fresque s’inscrit également dans le paysage par tout une série de clins-d’oeil à la toile de fond naturelle que compose la végétation, la roche et les bois environnants.
-2023-

La Fête de Mai - Le sommeil de la carrière abandonnée de François Davin
Artiste:François Davin 2001
Dans le cirque grandiose de la carrière abandonnée, un géant de douze mètres de long, construit avec les blocs en grès des éboulis, repose dans l’herbe et les joncs.
Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

La Fête de Mai - Mai trop Gesves de Jérôme La Grange
Artiste:Jérôme La Grange (Belgique) 2011
Rencontre inattendue de la cité et de la ville, de la ruralité et de l’urbanisation. Une invitation à la réflexion sur la mobilité située sur l’ancienne ligne de tram Courrière-Ohey.
Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Fête de Mai - Antoine Janot – Le nid
Antoine Janot – Le nid
Cette œuvre de l’artiste pluridisciplinaire Antoine Janot rend un bel hommage à la nature. Elle questionne aussi de manière poétique et subtile les enjeux environnementaux et climatiques.
Le parcours d’Antoine Janot (1988) est atypique. Ce jeune plasticien a démarré sa carrière avec un master de cinéma en poche, se lançant ensuite dans la vidéo expérimentale, l’écriture, la peinture d’inspiration onirique et la sculpture. Antoine Janot a commencé en 2022 à faire ses premières installations en Auvergne (France) pour une communauté de communes qui préparait un parcours écologique autour de l’eau, de la faune et de la flore. ll réalise dix installations in-situ exposées de façon permanente dans un parc municipal
En 2023, Antoine Janot crée l’œuvre in-situ Le passage, dans un édifice inscrit au Patrimoine Culturel coréen à Jipyeong (Corée du Sud).
Le plasticien-sculpteur réalise La cabane aux miroirs lors de l’édition 2023 de Horizons Arts-Nature en Sancy , œuvre qui a reçu le Prix du public
En 2024, il réalise Loge de Vigne pour le festival de land art Vign’art ainsi que l’œuvre monumentale Fractures pour la ville de Bourg-en-Bresse.
Fort de ces expérience, Antoine Janot entouré d’ Agathe Lepoutre et de Laurent Espiasse va réaliser une nouvelle sculpture monumentale à Gesves Le nid.
Trois œufs géants entièrement recouverts de mosaïque de miroirs, donnent l’impression qu’ils sont tout craquelés et sur le point d’éclore.
Cette œuvre évoque immédiatement la féérie, les légendes inspirées par la Nature et les créatures qui y vivent. A quels êtres, les œufs, sur le point d’éclore, vont-ils donner vie ? Le nid est une invitation à l’émerveillement, mais aussi à une réflexion concernant notre impact sur la Nature. Les œufs, faits de miroirs brisés, reflètent une Nature cassée par l’humain. Cette allégorie de la Nature brisée nourrit un questionnement sur les dommages irréversibles causés par l’humain. Le réchauffement climatique menace non seulement la survie de nombreuses espèces végétales et animales, mais il bouleverse également un équilibre fragile qu’il est indispensable de préserver pour notre survie.
https://fr.antoinejanot.com/

La Fête de Mai - Arbres poumons de Michiel Verstraten et Arad Shiein
Michiel Verstraten et Arad Shiein (Belgique)
Six arbres à l’envers pour nous rappeler que les arbres sont les fabricants d’oxygène et que, sans la forêt, aucune vie n’est possible sur terre.
-2018-

Fete de Mai - Shelter for a tree - Akunzo Karola&Aris
Schelter for a tree
Akunzo Karola&Aris
L’œuvre d’Akunzo consiste en des projets éphémères et spécifiques à un site. Chaque œuvre est fortement lié au site et à l’environnement. Les projets sont une réflexion sur un site ou l’histoire d’un lieu et traitent souvent des préoccupations concernant l’avenir de la planète
Akunzo travaille directement in situ et utilise des matériaux naturels provenant des environs, tels que des branches ou de la terre. Pour Akunzo, l’association d’un lieu et d’une œuvre d’art est significative. Ils se renforcent mutuellement et forment ensemble le projet. L’observateur fait l’expérience du projet dans sa globalité, ce qui peut générer un nouveau point de vue, une nouvelle signification ou une prise de conscience
Les gens ont besoin d’un abri, contre les tempêtes et les intempéries, d’accord, mais les arbres ont aussi besoin d’un « abri ». Les arbres sont menacés dans de nombreuses régions du monde par un abattage excessif.
Nous semblons oublier que nous avons besoin des arbres pour survivre, pour respirer et pour apprécier leur beauté, leur multitude de formes, le bruissement de leurs feuilles, l’odeur des aiguilles de pin et l’ombre que leurs couronnes procurent.
Pour la Fête de Mai 2025, Akunzo propose de faire un abri pour un arbre Shelter for a tree. Autour du tronc d’un arbre, les artistes tissent avec des matériaux naturels un vase en forme de branches. Grâce à la structure transparente du vase, l’arbre reste visible mais il n’est plus possible de le toucher ou de l’abattre.
Les petits animaux, tels que les oiseaux, les insectes et les souris, peuvent par contre toujours atteindre l’arbre.
www.akunzo.com

Fête de Mai - Arch to the site - Dimitrov Rumen
Arch to the site
Dimitrov Rumen
Rumen Dimitrov est diplômé de l’école supérieure d’art de la ville de Kazanlak . Il est basé à Veliko Tarnovo, en Bulgarie.
Il a fondé l’association DUPPINI Art Group et, depuis 2011, il organise un symposium international sur les arts dans la nature Art – Nature Gabrovtsi.
Il anime régulièrement des ateliers sur la nature et la sculpture pour un certain nombre d’organismes éducatifs dans le domaine des arts et est directeur du GLOBAL NOMADIC ART PROJECT EUROPE,
Rumen Dimitrov a été invité à plusieurs symposiums, projets, résidences et événements de land art prestigieux dans le monde entier, et a réalisé plus de 15 expositions individuelles
Amoureux de la nature, Rumen Dimitrov construit des sculptures monumentales, réalisées à partir de matériaux naturels.
Son travail questionne l’interaction de l’homme avec les éléments naturels.
Il est intrigué par la qualité et la force que possède le bois. À travers ses œuvres de grands formats, il incite très souvent le spectateur à ressentir la magnanimité de la nature.
Rumen Dimitrov cherche très souvent à inviter le spectateur à interagir avec ses sculptures : soit en s’asseyant à l’intérieur, soit en grimpant dessus, soit en se promenant à travers et à l’intérieur. La plupart de ses œuvres associent la lourdeur des matériaux utilisés au mouvement. En général, ses œuvres affichent un style brut et rustique inachevé, tout en présentant une qualité poétique.
L’artiste s’inspire du paysage environnant et utilise autant que possible des matériaux naturels indigènes Il étudie le lieu et le paysage autour du site et aime relier le lieu à son travail.
Ces concepts se retrouvent dans l’œuvre réalisée à Gesves Arch to the site, une arche monumentale réalisée en bois.
L’idée n’est pas de simplement traverser l’arche mais de profiter de la beauté de la vue sur le paysage, via l’arche : un point de vue spécial renouvelant le regard sur la nature.
Avec l’arche, l’artiste invite les visiteurs à passer cette porte symbolique et redécouvrir le site.
https://rumdim.blogspot.com

Fête de Mai - Ouroborus - Paterson Fiona
Fiona Paterson est une artiste pluridisciplinaire dont la pratique s’articule autour des questions environnementales et du changement social. Travaillant instinctivement avec un certain nombre de techniques, son objectif est de briser les frontières qui les séparent et d’explorer les synthèses qui en résultent, en s’inspirant fréquemment des influences de son enfance zimbabwéenne et de ses racines européennes.
Sa pratique expérimentale et de grande envergure intègre l’art, la science et les liens avec la communauté.
Les travaux antérieurs de Fiona consistent en des collaborations avec d’autres artistes visuels et des scientifiques pour produire des sculptures, des dessins, des gravures et des événements environnementaux en utilisant des matériaux spécifiques au site : du métal, du bois, de l’argile et de la fibre. Tout en étant diversifiés, les thèmes sous-jacents sont l’écologie et la condition humaine dans sa relation avec l’environnement.
Ma sculpture est un ouroboros, un objet représentant un serpent ou un dragon qui se mord la queue. Symbole de l’infini, l’œuvre représente le lien sacré entre l’humanité et la nature. Créée avec des matériaux naturels – bois, branches, terre, pierres et mousse -, l’œuvre symbolise le cycle éternel de la vie, de la mort et du renouveau, reflétant la relation intemporelle entre les humains et le monde vivant. Sa forme, ses matériaux et son symbolisme servent de rappel tactile du caractère sacré de la nature et de notre responsabilité partagée de la chérir et de la protéger. La tête du serpent est brûlée en noir avec un chalumeau pour offrir une variation de couleur et définir davantage le début et la fin du serpent.
www.fionapaterson.com